Ville-pays, Singapour séduit les voyageurs par sa culture, sa gastronomie mais aussi sa modernité et ses traditions. Nommée ''Cité du lion'', elle sait mettre les gens très vite à l’aise dans une ambiance qui caractérise si bien toutes les ethnies différentes installées sur l'île au fil des années.

Ancien Palais de Justice

Old Supreme court de Singapour

Old Supreme court de Singapour Crédit photo : Flickr

Le palais de justice de Singapour (Old Supreme Court) désigne la plupart du temps l'ancien bâtiment où se tenait la cour de justice suprême. Cet édifice est l'un des derniers construit par les Anglais à l'époque coloniale. Il présente une architecture classique.

La construction du monument a commencé en 1937. C'est le gouverneur Sir Shenton Whitelegge Thomas qui en a posé la première pierre. Les autorités ont aussi décidé d'y enterrer une capsule temporelle, contenant six journaux locaux datés du 31 mars 1937 et des pièces de monnaie de l'époque. Elle ne devrait être ouverte qu'en l’an 3000.

Le palais a été inauguré deux ans après cette cérémonie, le 3 août 1939. Le palais comptait alors 11 salles d'audiences.
La cour suprême a été déplacée en 2005 dans un bâtiment plus grand et plus moderne. L'ancien édifice a été converti en galerie d'art nationale. Celle-ci à a couvert ses portes en 2015.

Cathedrale Saint Andrew

Saint Andrew cathedral

Saint Andrew cathedral Crédit photo : Flickr

La cathédrale Saint Andrew de Singapour est la première église anglicane de l'île. Elle a été construite dans un style gothique ancien, propre à l'Angleterre.

Un ''centre de bienvenue'' dédié à la cathédrale reçoit les visiteurs. Il organise des visites guidées. Vous pourrez également y acheter des livres décrivant le monument et son histoire.

Elle a commencé en 1823. Sir Stamford Raffles, le fondateur de Singapour lui-même, souhaita réserver le site pour la construction d'une église.

Mais ce n'est que onze ans plus tard que les travaux commencèrent. La construction dura trois ans. Mais le site fut déclaré dangereux, après avoir été frappé deux fois par la foudre en moins de vingt ans. L'église ferma en 1852.

Un peu plus tard, des marchands écossais décidèrent de financer la construction d'un nouveau bâtiment, une cathédrale cette fois. Elle fut nommée Saint André en hommage au saint patron de l'Ecosse.

Une extension au bâtiment, dans une architecture moderne, ainsi qu'un nouveau sanctuaire ont été construits en 2005 grâce aux dons des fidèles.

Chapelle et Musée de Changi

Chapelle de Changi

Chapelle de Changi Crédit photo : Flickr

Le musée de Changi est consacré à la Seconde Guerre mondiale. Pendant cette période, Changi était un camp où l'on enfermait les prisonniers de guerre.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'île de Singapour a été occupée par les Japonais. 50 000 prisonniers ont été enfermés dans la prison de Changi. Il s'agissait principalement de soldats alliés, britanniques ou australiens. 850 d'entre eux y moururent. Le musée retrace leur vie dans le camp à l'aide d'objet leur ayant appartenu : lettres, dessins ou petites croix de bois.

La religion est en effet particulièrement présente : les prisonniers avaient bâti une chapelle, dont une réplique peut être visitée à Changi. On peut notamment y admirer des peintures de Stanley Warren. Ce pilote de bombardier utilisait de la peinture pour avion et de la craie écrasée pour peindre des scènes bibliques.

À l'origine, le musée et la chapelle avaient été construits à côté de la prison de Changi, qui est encore un établissement pénitentiaire aujourd'hui. Celui-ci ayant été agrandit en 2001, il a fallut délocaliser le monument commémoratif.

Chijmes

Terrasses à Chijmes

Terrasses à Chijmes Crédit photo : Flickr

Chijmes est un ancien couvent catholique transformé en complexe touristique. Vous y trouverez des restaurants en tous genres et des bars très fréquentés le soir. La chapelle du couvent est encore le lieu de cérémonies religieuses.

Les premières lettres de Chijmes sont un acronyme de l'anglais ''Convent of the Holy infant Jesus'' (couvent de l'ordre de l'enfant Jésus). Il avait été fondé par le révérend britannique Jean-Marie Beurel de Saint Brieuc au XIXème siècle, alors en mission à Singapour.

C'était à l'époque le plus grand monument ecclésiastique de l’île. Il a abrité une école religieuse, tenue par des soeurs. Elles éduquaient des jeunes filles, orphelines ou enfants d'expatriés européens.

Aujourd'hui, l'endroit accueille un tout autre public, constitué de touristes, de travailleurs expatriés et de la population aisée de Singapour. Ils viennent pour faire la fête ou s'offrir une séance de shopping.

Les bâtiments ont été préservés en tant que patrimoine historique. On leur a attribué d'autres fonctions. La ''maison Cadwell'', ancien sanctuaire du couvent, abrite aujourd'hui une galerie d'art. Des expositions à thème y sont organisées.
La transformation moderne de Chijmes est relativement récente. L'endroit a rouvert ses portes en 1997, après une grande restauration qui a duré cinq ans et demi.

Esplanade

Esplanade et fleurs roses

Esplanade et fleurs roses Crédit photo : Flickr

L'Esplanade de Singapour est un complexe culturel. Vous y trouverez des salles de concerts de théâtre, de danse... mais aussi des boutiques, restaurants ou bars.

Le centre est situé sur un front de mer et reconnaissable à son architecture très moderne qui forme deux coques de bateaux retournées.

L'une de ses principales attractions est une gigantesque salle de concerts, qui compte plus de 1600 places. Elle est réputée pour son acoustique exceptionnelle. L'Esplanade abrite aussi plusieurs théâtres, de l'immense hall de près de 2000 places au studio de récital plus modeste. Certaines représentations ont lieu en extérieur, sur une terrasse aménagée.
L’espace ''Jendela'' est consacré aux arts visuels. Il accueille des expositions de tableaux ou de photographies. D'autres salles sont louées pour des évènements privés, tels que des séminaires d'entreprises.

Le centre loue des guides numériques aux touristes. Ils donnent des renseignements sur les différents lieux à visiter, tout en racontant des anecdotes historiques.

Istana

façade de la résidence Istana

façade de la résidence Istana Crédit photo : Flickr

Istana est la demeure officielle du président de Singapour, mais aucun homme politique n'y a réellement résidé depuis l'indépendance de la cité-Etat. Elle sert cependant à accueillir les dignitaires étrangers et est ouverte aux publics pendant certains jours fériés.

Ces jours-là sont nommés les ''open house''. Le reste de l'année, les touristes peuvent également assister à la relève de la garde. Elle a lieu tous les premiers dimanches du mois, sauf pendant les mois d'été. Les policiers se mettent en scène dans une chorégraphie très précisément orchestrée.

Les Anglais l'ont construite en 1867, sur les ordres de Sir Harry Georges Ord, le premier gouverneur britannique de Singapour. Il désirait une résidence grandiose. Son projet fut taxé d’extravagant par un grand nombre de ses collègues. La construction a notamment nécessité l'annexion de plus de 42 hectares de terrain.

Depuis l'indépendance de Singapour en 1959, le palace est devenu une résidence officielle pour le président. Elle a été rénovée entre 1996 et 1998. Il s'agissait des premiers travaux du genre depuis un siècle.

Lau Pa Sat

Lau Pa Sat de nuit et sous la pluie

Lau Pa Sat de nuit et sous la pluie Crédit photo : Flickr

Lau Pa Sat est un grand marché de nourriture installé dans un building, ouvert 24 heures sur 24. On y trouve une grande variété de spécialités locales. Le centre abrite également une scène sur laquelle se produisent des groupes de musique.

Lau Pa Sat est aussi connu sous le nom de Talok Ayer Market. Il vient de son ancien emplacement : le marché se tenait auparavant dans un bâtiment de bois sur pilotis de la baie de Telok Alek. Cette situation permettait d'acheminer les marchandises directement par bateau. Mais cette structure précaire n'a pas pu résister aux éléments très longtemps. En 1936, le marché fut transféré dans un building plus résistant.

Il a changé plusieurs fois de place avant de s'établir dans un immeuble octogonal, à la structure en fonte, élaboré par Mac Richie, un ingénieur municipal. Mais il dû être rasé dans les années 1980 pour laisser place à la ligne rapide de Singapour.
L'immeuble actuel est donc une reconstruction, inspirée de l'architecture originale. Il a gardé une ossature en fonte, avec un intérieur fait d'arcades et de colonnes.

Merlion

Merlion au milieu des buildings de Singapour

Merlion au milieu des buildings de Singapour Crédit photo : Flickr

Le mot ''merlion'' est un mot-valise des mots mermaid (sirène en anglais) et Lion. Il désigne une statue au corps de poisson et à la tête de lion, devenue symbole de Singapour. On la retrouve sur certains objets souvenirs.

Son origine vient d'une légende impliquant le fondateur de Singapour. Le prince Sang Nila Utama aurait aperçu un lion lors de son arrivée sur l'île en l'an 11 avant J.C. Le territoire portait auparavant le nom de Tamasek, qui signifie ''mer'' en javanais. Le prince la rebaptisa ''Singapour''. Ce terme sanscrit peut se traduire par ''la cité du lion''.

Les deux symboles ont été liés par Fraser Brunner, concepteur de cette statue commandée par l'office du tourisme en 1964. Elle fut sculptée par Lim Nang Seng.

Plusieurs statues du Merlion existent dans la ville, mais l'originale est située dans le parc du Merlion. Elle fait une hauteur de 8,6 mètres et pèse 70 tonnes. Placée à l'origine à l'embouchure du fleuve Singapour, elle fut légèrement déplacée.

Une réplique plus petite est installée dans le même parc. Vous pourrez également en croiser une sur l'île de Sentosa et sur le mont Faber. Le palais du tourisme a également la sienne. Les autres sont des copies non reconnues par l'office de tourisme.

Mont Faber

Panorama du Mount Faber

Panorama du Mount Faber Crédit photo : Flickr

Le mont Faber est une colline qui domine la ville de Singapour. D'une hauteur de 105 mètres, elle permet d'avoir une vue d'ensemble de l'agglomération. Elle est accessible en voiture, en téléphérique... ou pour les plus sportifs, à pied, par des sentiers de randonnée.

Le téléphérique part de l'île de Sentosa pour arriver à la Jewel Box, la station qui se trouve sur le mont Faber. Elle a été transformée en véritable complexe de restaurants. Des établissements plus ou moins luxueux proposent aux clients de prendre un repas avec vue sur la ville de Singapour.

Le mont invite aussi à la promenade, dans le parc national du mont Faber. Une forêt tropicale humide a été installée sur le mont pour éviter les glissements de terrains. Des ''points de vues'' sont disséminés ça et là, et vous permettront d'avoir différents panorama sur la ville.

Vous y croiserez également une réplique de la statue du Merlion, le poisson à tête de lion, symbole de Singapour.

Mosquée Jamae Chulia

Façade de la mosquée Jamae Chulia

Façade de la mosquée Jamae Chulia Crédit photo : Flickr

La mosquée Jamae Chulia est une des plus anciennes de Singapour. Elle est reconnaissable à sa couleur verte et à ses deux minarets dominant l'entrée. L'édifice réunit plusieurs styles architecturaux, représentant ainsi les différentes populations de l'île.

Le bâtiment est situé dans le quartier chinois. L'architecture de l'entrée est typiquement indienne, tandis que les salles de prières se rapprochent du genre néo-classique irlandais. On retrouve aussi des tuiles à glaçure verte, de style chinois.
L'originalité de la mosquée l'a rendue célèbre, jusqu'à devenir un monument national en 1974.

La mosquée a été construite en 1826 par un peuple de musulmans d'Inde du sud, les Chulias. La plupart d'entre eux étaient des commerçants. Ils en ont édifié deux autres dans la ville.

La mosquée comporte deux salles de prières, une principale et une auxiliaire. Elle abrite également un sanctuaire dédié à Valinvah Muhammad Salih, un chef religieux de Singapour.

Musée de Jouets MINT

Galerie du musée de Jouets MINT

Galerie du musée de Jouets MINT Crédit photo : Flickr

MINT est le premier musée dédié aux jouets. Il en abrite de toutes sortes, datant du milieu du XIXème siècle aux années 20. L'occasion de se plonger dans le monde des enfants d'hier, qu'ils soient occidentaux, japonais ou asiatiques.

Ce sont 50 000 jouets qui ont trouvé une seconde vie dans cette structure, provenant de plus de 25 pays. Certains sont très rares : poupées ''door of hope'', purs fruits de la tradition chinoise, jouets estampillés ''Disneyana'' (une collection Disney des années 1960-1970), ou encore traditionnels ''Teddy Bears'' américains.

Vous retrouverez aussi des personnages aussi connus que Tintin, Popeye ou Astroboy. MINT possède également une importante collection de bandes dessinées chinoises ou plus occidentales. Le dernier étage vous invite à la découverte d'affiches sur le thème de l'espace : soucoupe volantes, fusées et héros tels que Flash Gordon sont au programme !
L'idée d’un tel lieu vient de M. Chang Yang Fa, son propriétaire. Ce passionné a commencé à amasser les jouets dès l'âge de six ans et sa première voiture de collection.

Le musée a été inauguré en mai 2006 dans un immeuble moderne de cinq étages conçu par le bureau d’architectes SCDA de Singapour, détenteur de plusieurs récompenses internationales.

Nei Xue Tang

Sculpture bouddhiste

Sculpture bouddhiste Crédit photo : Flickr

Nei Xue Tang est un musée d'art bouddhiste, le premier de Singapour. Il présente des collections venant du Japon, de Chine et d'Asie du Sud.

Le nom du musée signifie ''Le hall de l'apprentissage intérieur''. Il vous invite à la découverte de la culture bouddhiste qui s'exprime à travers différentes formes d'arts.

Vous pourrez y admirer de grandes statues de pierres ou de bronze, des objets religieux tels que des amulettes, des talismans... Beaucoup de ces objets sont réalisés à partir de matériaux précieux, comme la jade, l'argent ou le cristal. Le musée présente aussi des oeuvres calligraphiques, réalisées par Mr Tan Swie Hian's, un artiste contemporain de Singapour.

Nei Xue Tang a mis 35 ans à rassembler cette importante collection. Beaucoup de pièces viennent de Thaïlande et du Cambodge, deux pays majoritairement bouddhistes.

Le musée est situé dans un immeuble de quatre étages à l'intérêt architectural non négligeable. Il date de l'avant guerre et présente une façade de style greco-romain et peranakan. Ce terme caractérise les descendants des premiers immigrants chinois de Singapour.

Obélisque de Dalhousie

Obélisque de Dalhousie

Obélisque de Dalhousie Crédit photo : Flickr

L'obélisque de Dalhousie a été érigé en l'honneur du Marquis de Dalhousie, en visite à Singapour en 1850. L'objectif était de s'attirer les faveurs du marquis, venu discuter de la réduction des dépenses administratives.

Le marquis de Dalhousie était à cette époque gouverneur des Indes et avait été envoyé pour décider d'éventuelles réductions budgétaires. Mais les commerçants de l'île estimaient nécessaire de continuer à développer les infrastructures, pour que Singapour puisse continuer son développement économique.

Ils décidèrent d'exacerber l'égo du marquis de Dalhousie en renommant le quai d'où il avait débarqué une première fois d'après son nom. Ils y construisirent également un obélisque pour marquer l'endroit. Le monument devint plus tard un symbole du libre-échange.

Sa conception s'inspire de l' ''aiguille de Cléopatre'', un célèbre obélisque de Londres. Il a été dessiné par John Turnbull Thomson, arpenteur du gouvernement (métier ancien de l’architecture qui utilise la géométrie pour calculer des superficies).

Suite à la construction d'un immeuble puis d'un pont, l'édifice fut déplacé en face du théâtre Victoria.

Réserve naturelle de Bukit Timah

Flore de la réserve naturelle de Bukit Timah

Flore de la réserve naturelle de Bukit Timah Crédit photo : Flickr

La réserve naturelle de Bukit Timah est un morceau de forêt équatoriale... installé au sein même de la ville. Elle abrite de nombreuses espèces animales et végétales, mais aussi le point culminant de Singapour : la colline de Bukit Timah.

La réserve est ouverte aux promeneurs qui pourront même y faire des visites guidées. Des sentiers balisés encadrent la balade. Cette mini-jungle de 164 hectares est l'habitat de nombreux singes ou écureuils qui sont des animaux emblématiques du lieu. Vous aurez peut-être la chance d'observer également un grand nombre d'oiseaux ainsi que des reptiles. L'endroit abrite également beaucoup d'insectes différents, qui donnent une ambiance sonore particulière à la forêt.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le site n'est pas artificiel. Il s'agit de la dernière parcelle de forêt primaire de Singapour (c'est-à-dire qu'elle n'a jamais été rasée ni replantée).

C'est la seule zone forestière de la cité-état a ne pas avoir été exploitée pour son bois. Son relief la rendait en effet peu accessible. Elle a été instituée en tant que réserve en 1951.​

Sculptures People of the River

Sculptures des enfants sautant dans la rivière

Sculptures des enfants sautant dans la rivière Crédit photo : Flickr

Sur les rives de la rivière Singapour, vous pourrez rencontrer des sculptures de bronze qui sembleraient presque réelles. Ces ''gens de la rivière'' représentent les premiers habitants de Singapour, témoignant de leur style de vie.

Ce sont des hommes habillés de costumes traditionnels, des enfants sautant dans la rivière ou des chats qui jouent sur une berge. Certaines sont surprenantes, d'autres plus solennelles, juchées sur un piédestal. Elles donnent une ambiance particulière au lieu, illustrant la vie d'autrefois.

Ces oeuvres viennent de sculpteurs locaux. Elles forment un musée en plein air original aux intérêts historiques. Beaucoup de touristes aiment se faire photographier avec ces personnages d'un autre temps.

C’est l'occasion de se rappeler que Singapour n'était autrefois qu'un petit village vivant autour de la rivière. Cette dernière occupe une place particulièrement importante dans l'histoire de cette ville.

Sentosa

Panorama de Sentosa

Panorama de Sentosa Crédit photo : Flickr

On sait qu'en Asie certains pays sont passés maître dans l'art de l'artifice, comme ici avec Sentosa, une petite île au sud de Singapour, complètement aménagée par l'homme afin d'attirer le touriste en maillot de bain. Il y a bien longtemps, il n'y avait sur cette île qu'un village de pêcheurs. Il fut d'abord transformé en base militaire, avant de devenir en 1972 Singapore's Island Resort, le paradis du touriste !

Sur les plages, rien n'est d'origine, le sable, les cocotiers sont importés et mêmes les rochers sont faux ! Au large, les pétroliers et porte-containers dénotent un peu !

Attention, il n'y a pas que des plages sur l'île : golf, hôtels, restaurants, aquarium, boites de nuit, un lion-sirène géant (réplique du Merlion de Singapour) et toutes sortes d'animations sont prévues jour et nuit pour satisfaire les visiteurs.

On peut à accéder à Sentosa depuis Singapour en téléphérique, la vue sur la ville est magnifique.

Southern Ridges

Vagues d'Anderson de nuit

Vagues d'Anderson de nuit Crédit photo : Flickr

Southern Ridges est un sentier reliant plusieurs parcs de Singapour. Alternant entre nature et passerelles futuristes, la promenade est toute particulière. Vous pourrez la faire à vélo ou à pied.

Le sentier fait 9 kilomètres de long. Il vous mènera vers trois des espaces verts les plus fréquentés de l'île : le parc du mont Faber, la colline de Telok Blangah et le Kent Ridge Park.

Il est en fait constitué de 8 chemins, dont chacun à ses spécificités. La balade commence par une montée qui vous mènera en haut du mont Faber. De là, vous aurez une vue panoramique sur l'ouest de Singapour.

Vous emprunterez ensuite un pont à l'architecture particulièrement moderne : les ''vagues de Anderson''. Il relie le mont Faber à la colline Telok Blangah. Après avoir traversé le parc de la colline, vous vous retrouverez sur une passerelle construite dans la forêt. Le chemin se termine par la ''promenade des fleurs''.

Southern Ridges est relativement récent, les infrastructures ayant été achevées en 2004. L'idée était de relier les espaces verts les plus importants de l'île par un seul chemin.

Sri Mariamman

Entrée du Sri Mariamman

Entrée du Sri Mariamman Crédit photo : Flickr

Le temple hindou Sri Mariamman de Singapour est remarquable de loin, reconnaissable à la foule de divinités sculptées sur cinq étages au dessus de la porte.

L'architecture particulière vient du style Dravidien. C'est une façon très ancienne de construire les édifices religieux, venant de l'Inde. Le gopuram, une pyramide située au dessus de l'entrée, met en scène tout un peuple gravé dans la pierre : dieux, guerriers, rois, danseurs... Ceux du Mariamman sont en plâtre peint.

Il s'agit du plus ancien temple hindou de la cité-état. Il fut construit en 1827. Il a servit de refuge à des immigrants indiens. Le temple leur accordait le droit d'asile jusqu'à ce qu'ils trouvent un travail et un véritable logement. C'était aussi l'endroit où l'on célébrait les mariages hindous. Les rites et cérémonies hindoues sont encore pratiqués aujourd'hui.

Le temple n'était à l'origine qu'une simple construction en bois. Plus tard, il fut agrandi grâce à un don de terrain et sa structure fut solidifiée. Le gopuram actuel date de 1925, rebâtit après un incendie.

Statue Elephant

Statue de l'élephant

Statue de l'élephant Crédit photo : Flickr

La statue de l'éléphant est une oeuvre en bronze offerte par le roi thaïlandais Rama V, lors de sa première visite à Singapour. Elle se dresse devant l'ancien parlement. C'est un symbole de l'amitié entre les deux pays.

Le roi offrit ce cadeau en 1871 pour remercier la ville et les habitants de leur hospitalité. C'est le premier roi siamois (ancien peuple de la Thaïlande) à avoir fait du commerce avec l'étranger. Une plaque située sur le socle de la statue le rappelle.

Cette visite a été le départ de solides relations entre Singapour et la Thaïlande, qui sont encore d’actualité.
Rama V revint une seconde fois à Singapour en 1890.

À l'origine, la statue fut installée devant le mémorial Victoria. Elle fut ensuite déplacée vers l'ancienne cour de justice, puis devant le parlement.

Statue de Sir Stamford Raffles

Statue de Sir Stamford Raffles de nuit

Statue de Sir Stamford Raffles de nuit Crédit photo : Flickr

Sir Stamford Raffles est le fondateur de Singapour. Deux statues ont été construites à son effigie. La plus ancienne est en bronze, tandis que sa réplique est en poly marbre blanc.

La plus connue est la plus récente. Elle se dresse sur le quai Nord de Singapour. L'endroit est aussi connu sous le nom de ''Sir Stamford Raffles Landing Spot''. C'est là qu'aurait débarqué Sir Stamford Raffles pour la première fois, le 29 janvier 1819, pour installer une colonie anglaise.

La première statue, elle, a été installée en 1887 sur le Padang, un terrain vert de Singapour. Elle se dresse aujourd'hui devant le théâtre Victoria, déplacée à l'occasion d’une cérémonie pour le bicentenaire de la ville.

Vous aurez l'occasion de rencontrer le nom de Stamford Raffles un peu partout dans la ville. Plusieurs places et une rue ont été baptisées d'après le fondateur, ainsi qu'un hôtel de luxe et même un complexe de buildings.

Sun Yat Sen Nanyang Memorial Hall

Sun Yat Sen Nanyang Memorial Hall

Sun Yat Sen Nanyang Memorial Hall Crédit photo : Flickr

Le mémorial Sun Yat Sen Nanyang est une villa transformée en musée. Il regroupe plusieurs formes d'art : peinture, calligraphie et sculpture. C'est aussi un symbole de la révolution chinoise.

Le musée commence dans le jardin, où vous pourrez admirer des statues en bronze, dont celle, gigantesque, représentant Sun yat Sen Nanyang, qui a utilisé la résidence comme quartier général pour le mouvement révolutionnaire national chinois.
À l'intérieur de la maison, des galeries sont réparties sur deux étages. Au rez-de-chaussée, une grande fresque murale de 25 mètres de long décrit en images un siècle d’histoire de Singapour, de 1840 à 1940. Ce sont des scènes de vie, et des illustrations d’évènements historiques.

Le second étage est dédié à la peinture et à la calligraphie. Il présente des toiles d'artistes chinois et singapouriens célèbres. Citons par exemple Liu Kang, un moine bouddhiste qui fait figure de pionnier dans la peinture à Singapour, ou Tan Swie Hian, célèbre calligraphe chinois.

Plus loin, des documents audiovisuels et des photographies retracent l'histoire du docteur Sun, qui a parcouru l'Asie du Sud afin de promouvoir la révolution.